Qu’ils soient à fortes contraintes, délicats, difficiles, certains chantiers présentent des spécificités liées aux accès, à la géographie, à la météo, ou encore aux problématiques de construction, sans parler des rénovations en site occupé. Et parfois ils cumulent. Pas de panique, les équipes de SOPREMA Entreprises savent y répondre.
Quels points communs entre un chantier parisien dans une cour intérieure accessible par un petit porche et situé dans une rue étroite, un chantier de réfection de toiture-terrasse dans une station de montagne, la rénovation d’un phare sur la côte atlantique ou d’une toiture sur un site industriel occupé ou encore la remise à neuf de la toiture d’une tour de presque 100 mètres de hauteur ? Un seul ! Il s’agit de travaux à fortes contraintes… Pour les agences SOPREMA Entreprises, ces situations, si elles ne représentent pas la majorité des projets, ne sont toutefois pas exceptionnelles. « En fait, explique Lionel Trau, responsable technique SOPREMA Entreprises, tout dépend où l’on positionne le curseur de la forte contrainte ». Car, évidemment, tous les chantiers, à plus ou moins grande échelle, ont des problématiques qui leur sont propres et qui parfois s’avèrent très complexes. « Pour autant, nous n’avons pas, au niveau national, d’équipes dédiées à ces chantiers exceptionnels. Chaque agence est en mesure de répondre aux singularités d’un projet, qu’elles soient liées au bâtiment lui-même, à la géographie locale, aux accès, ou encore à la météo. » Par exemple, les équipes de Pau dans les Pyrénées ou de Grenoble dans les Alpes ont une expérience des chantiers de haute montagne, alors que celles de Quimper ou de Brest, en Bretagne, savent gérer les particularités liées au littoral.
De fait, les spécificités de chantier sont de plusieurs ordres : « La première chose qui me vient à l’esprit, ce sont les difficultés d’accès, les problèmes de logistique (stockage et livraison) sur chantier. Travailler sur un refuge en montagne sera forcément un défi en matière d’accessibilité et imposera sûrement de recourir à l’héliportage. Dans d’autres situations, des accès par voies fluviales seront recommandés, ou alors le recours à des grues mobiles télescopiques. » Ce que confirme Jean-Marc Seccaud, directeur de l’agence SOPREMA Entreprises de Clermont-Ferrand, qui ajoute : « Il y a aussi les problématiques liées à l’exploitation et à l’usage du bâtiment sur lequel on intervient, notamment lors de rénovations. Si le site est occupé, il importe de prendre en compte les dispositions particulières, notamment lorsqu’il y a augmentation du niveau de risque. L’emploi d’une flamme, par exemple, devra faire l’objet d’un permis d’intervention et d’un permis feu. »
Autre impondérable de taille, la météo, surtout en montagne et bord de mer. Si on pose la question à Steve Lebras, responsable Soprassistance dans le Finistère Nord, la réponse fuse : « Sur Brest, nous avons en permanence des enjeux liés à la météo ! Il y a une hygrométrie élevée toute l’année, beaucoup de pluie, du vent tous les jours, souvent des tempêtes. » Même réponse du côté des montagnards : « A partir d’une certaine altitude, il n’est pas possible d’intervenir en hiver. Nous stoppons les chantiers entre fin octobre et avril », explique Jean-Marc Seccaud. Ces sites exposés aux affres du climat demanderont aussi une réponse adaptée sur le plan technique, une donnée supplémentaire à intégrer : « En montagne, nous avons des mises en œuvre spécifiques, notamment à cause de la neige ; en bord de mer, les produits devront résister aux vents et au milieu salin. »
La réussite d’un chantier complexe demande une sérieuse préparation en amont. Benoît Burillon, directeur des agences SOPREMA Entreprises de Grenoble et Annecy, qui a eu à gérer des rotations d’hélicoptère en ville, en sait quelque chose : « Il faut être très précis dans la préparation et la méthodologie à appliquer pour ce type d’opération, rien ne doit être laissé au hasard car la facture monte très vite. » Quant à David Henocq, directeur de CCS International, filiale construction métallique de SOPREMA Entreprises, il va jusqu’à fermer les rues de Paris le week-end pour pouvoir livrer son chantier – inutile de dire que la préparation avec les riverains et les autorités est sur mesure : « Rien que pour bloquer la voirie, nous avons besoin de trois tampons : celui du commissariat de police, de la préfecture et de la mairie d’arrondissement. »
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