Trois questions à Nicolas Brisset, chargé d’affaires chez CCS Ouest


Quels ont été les principaux enjeux de cette vaste opération ?

L’enjeu principal du projet a été la création du seuil rabattable afin de sécuriser le maintien en eau du bassin Joinville en cas de défaillance de l’écluse. Mais il y avait aussi une problématique de temps avec un planning sur 10 mois, pour des travaux prévus de début septembre à fin juin 2022. De plus, avec une fréquentation de 6 000 à 7 000 véhicules par jour, le maintien de la circulation piétonne et routière ainsi que la gestion hebdomadaire de la navigation aux plaisanciers et pêcheurs ont été au coeur de nos réflexions.

Justement, quelles sont les spécificités des ouvrages maritimes, et plus précisément de celui-ci ?

Les ouvrages maritimes réservent toujours des surprises, car on ignore l’état des ouvrages immergés. Ce chantier n’a pas échappé à la règle. Nous avons dû renforcer les quais mais dans l’ensemble tout s’est bien déroulé. Les petits bateaux et les petits chalutiers pouvaient quitter le port sous certaines conditions. En fait, il faut savoir composer avec les horaires de marée et les conditions météorologiques. C’est au quart d’heure près !

Quelle est la particularité du groupement d’entreprises dont vous étiez le mandataire ?

Acerel, Hydraucaen, Lassarat et VCMF sont des entreprises compétentes et expérimentées avec qui nous avons déjà travaillé. Et ce sont des entreprises régionales ! C’est une volonté depuis que l’on fait des ouvrages maritimes. Ce savoir-faire technique, on doit le valoriser et le transmettre. Les agences et filiales de SOPREMA Entreprises ne sont pas seulement spécialisées dans l’enveloppe des bâtiments et la construction de charpentes. La preuve, nous faisons aussi des ouvrages maritimes. Pour nous tous, c’est très important.