Prolongeant la surface d’un bâtiment, le toit-terrasse est une construction avantageuse. Toit-terrasse inaccessible, réservé aux piétons ou au stationnement des véhicules, les destinations sont multiples. Cet ouvrage doit posséder une étanchéité parfaite. La rénovation d’une toiture-terrasse s’entreprend selon des normes strictes. Afin d’éviter le vieillissement prématuré de l’installation, la restauration de l’étanchéité d’un toit-terrasse est primordiale. Plusieurs solutions existent pour cette entreprise conséquente.
Contrairement aux toits classiques, les toitures-terrasses ne disposent pas de pente pour l’évacuation de l’eau de pluie. La structure en terrasse favorise la stagnation de l’eau. L’étanchéité doit donc être parfaite.
L’étanchéité optimale d’une toiture-terrasse augmente la durée de vie d’une construction. Les infiltrations d’eau doivent être évitées. Ceci afin de préserver le confort des occupants. Sur le long terme, un défaut d’étanchéité met en danger l’intégrité de la structure du bâtiment. L’étanchéité d’un toit-terrasse est également un gage de sécurité.
En France, l’étanchéité des toitures-terrasses est encadrée par les DTU d’étanchéité de la série 40 et 43. Ils préconisent les techniques d’installation à mettre en œuvre selon le matériau de support du toit. Ces guides ont également pour vocation d’assurer l’évacuation de l’eau de pluie. Les risques de stagnation sur les terrasses de toiture sont ainsi diminués. Les travaux de réfection de l’étanchéité d’un toit plat sont par ailleurs encadrés par le DTU des séries 40 et 43.
Le toit-terrasse est une structure complexe. Elle se compose de multiples éléments. Il faut assurer à cet ouvrage une étanchéité totale. L’intégrité des composants est donc à vérifier lors de la rénovation du système d’étanchéité. Chaque DTU établit la liste des matériaux et des techniques de mise en œuvre selon le support.
Un système d’étanchéité de toiture-terrasse repose sur un élément porteur. Celui-ci se compose d’ouvrages de maçonnerie, de tôles d’acier nervurées ou de bois. Selon le matériau de support, les directives se rapportent à divers points des DTU. Pour le béton il s’agit du DTU 43.1. Les tôles métalliques sont encadrées par le DTU 43.3 et le bois par le DTU 43.4. Il est à noter que certaines structures porteuses de toits-terrasses ne permettent pas l’accès aux piétons. Celles en bois sont notamment concernées.
Arrêtant l’avancement de la vapeur d’eau, une membrane pare-vapeur est installée sur l’élément porteur si nécessaire. Cette membrane de protection se met en place en prévision d’une isolation thermique. Sur l’isolant s’applique un revêtement d’étanchéité. Le matériau de celui-ci se sélectionne parmi les produits indiqués dans le DTU. Une protection d’étanchéité à adapter au revêtement inférieur, achève le système étanche d’une toiture-terrasse.
Les DTU pour l’étanchéité des toitures-terrasses admettent différents matériaux. Leurs caractéristiques sont variées. Parmi ces propriétés, la durée de vie du matériau est une des plus importantes. Le choix du matériau pour la rénovation de l’étanchéité d’un toit-terrasse s’effectue en fonction du précédent support.
Le bitume est un revêtement d’étanchéité largement employé pour les toitures-terrasses. Ce produit bénéficie d’un rapport qualité/prix avantageux. Il dispose d’une durée de vie de 15 à 20 ans.
Une surface de toiture-terrasse peut être restaurée au moyen d’un SEL, ou système d’étanchéité liquide. Le liquide du SEL se compose de résine et d’élastomères. Cette solution dispose d’une application sans joints. Sa mise en œuvre difficile se destine aux applications complexes à réaliser avec des membranes classiques.
Le système d’étanchéité liquide présente une durée de vie d’environ 25 ans. Pour les travaux d’étanchéité d’un toit-terrasse, se trouvent également les produits en PVC ou TPO. Leur longévité est comprise entre 10 et 20 ans.
Pour la réfection d’une toiture-terrasse, les normes des DTU doivent obligatoirement être respectées. Celles-ci garantissent la fiabilité des terrasses de toiture. Les normes spécifiques à la réfection de l’étanchéité d’une toiture-terrasse sont regroupées dans le DTU 43.5.
Un point abordé par le DTU 43.5, est celui du type de mise en œuvre des travaux selon le nombre de réfections. En fonction de l’élément porteur du toit, la rénovation de l’ouvrage d’étanchéité d’origine ne s’effectue qu’une seule fois. Pour une seconde réfection, chaque support d’étanchéité présent au-dessus de la structure porteuse sera à remplacer.
L’application de cette solution concerne la construction porteuse de différente nature. Celle-ci peut être en béton cellulaire, en tôles d’acier nervurées, en hourdis céramique, ou en bois et ses produits dérivés. Pour un élément porteur en béton et autres ouvrages de maçonnerie, les conseils du DTU 43.5 varient. L’accumulation de réfections avant le remplacement de chaque surface d’étanchéité, passe au nombre de deux.
Les travaux de rénovation du système d’étanchéité d’un toit-terrasse peuvent s’achever par contrôle par mise en eau de la toiture-terrasse. Ce test d’étanchéité consiste à inonder les terrasses de toit. La toiture reste immergée pendant près de 24 h. Cela permettant de vérifier la fiabilité de la solution d’étanchéité.
Le second type de contrôle est réalisé de manière exceptionnelle. Celui-ci consiste à prélever un fragment du revêtement d’étanchéité du toit plat, de 30 × 30 cm. Le poids de l’échantillon produit est vérifié. Celui-ci doit être en adéquation avec les standards professionnels admis dans le NF DTU 43.1.
Comme pour tout type de toitures, l’étanchéité d’un toit-terrasse est indispensable. La rénovation du système d’étanchéité s’entreprend avant que sa porosité ne devienne problématique. Quelle que soit la solution d’étanchéité choisie, le suivi des règles dictées par les DTU est indispensable. Une mise en œuvre normée assure la sécurité de l’ouvrage. En outre, celle-ci conditionne la couverture par les assurances en cas de dommage.
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