Non : elles peuvent contenir des micro-organismes pathogènes et des substances chimiques organiques et minérales parfois toxiques, leur réutilisation en France est encadrée réglementairement et est interdite à la consommation. Dans certains pays ayant un fort stress hydrique, il arrive qu’elles soient réutilisées pour produire de l’eau destinée à la consommation humaine (EDCH).
Oui, sous conditions : Lorsque les conditions sanitaires sont respectées, les préfets ont la possibilité d’autoriser leur utilisation pour certains usages domestiques.
Oui. Il est alors possible de les utiliser pour les chasses d’eau des bâtiments, l’arrosage des toits végétalisés et des espaces verts ou le lavage des surfaces extérieures sans génération d’aérosols (sans utilisation de nettoyeur à haute pression).
Oui : Leur réutilisation dans les bâtiments implique la construction d’un réseau supplémentaire pour la collecte et la distribution des eaux grises traitées vers les points d’usage. Les retours d’expérience montrent que la séparation totale de réseaux ne peut être assurée à long terme et/ou à grande échelle, dès lors qu’un double réseau existe.
Photo : © Sébastien Brillais / Magellan Communication
