Interview de Curzio Larcher, responsable national étanchéité liquide


Toutes les agences SOPREMA Entreprises sont-elles en mesure de répondre aux demandes pour des travaux d’étanchéité liquide ?

Pour la plupart, oui. C’est ce qui a été à l’origine de la création de mon poste. Auparavant, je travaillais à la promotion des résines ALSAN® de SOPREMA SAS. Maintenant, mon travail chez SOPREMA Entreprises consiste à accompagner les agences dans le développement de cette activité, à rassurer les chefs d’agence, à les épauler, à les aider à chiffrer et à les orienter vers tel ou tel type de solutions. Depuis, il y a eu une forte montée en compétence dans la mesure où les opérateurs ont à nouveau confiance dans la réalisation et l’exécution de ce type de travaux.

 

En matière de mise en œuvre, de quels savoir-faire a-t-on besoin ?

Une fois que l’on connaît la technique et les produits, c’est relativement simple. La plupart des résines s’appliquent au rouleau. Mais pour une application de qualité, il y a des techniques, de petites astuces que le profane ignore. C’est ce que j’apporte. Par exemple, il faut savoir que les techniques de polymérisation sont différentes. La résine PU polymérise de l’extérieur vers le cœur. Ce qui veut dire que la zone de surface polymérise en premier. Problème : quand c’est polymérisé en surface, c’est plus difficile pour le cœur. Donc il faut absolument respecter les maxima de consommation. Avec les résines méthacrylates, c’est le contraire. C’est une polymérisation dans la masse : si les quantités ne sont pas suffisantes, ça ne polymérise pas bien.

 

Un peu de prospective : quelles sont les évolutions en cours ?

A terme, nous allons assister à la disparition des solvants. Sur l’aspect technique, il s’agit, pour les PU, de la diminution des temps de polymérisation et de l’augmentation des temps de recouvrement. Aujourd’hui, certaines résines PU polymérisent en deux heures avec des recouvrements à une semaine, ce qui est très intéressant pour l’applicateur.