Le rafraichissement de toiture nécessite un revêtement capable de maintenir froide la surface d’une toiture, impliquant l’utilisation de matériaux de couverture à haut pouvoir de réflectivité (capacité à réfléchir la lumière du soleil) et d’émissivité (capacité à rayonner la chaleur). La toiture restant froide, la chaleur transmise à l’intérieur du bâtiment est considérablement diminuée.
Les îlots de chaleur urbains (ICU) sont des élévations localisées des températures en milieu urbain par rapport aux zones rurales ou forestières voisines. Ces îlots thermiques sont des microclimats artificiels provoqués en période estivale par :
• les activités humaines : centrales énergétiques, échangeurs de chaleur…
• l’urbanisme : surfaces minérales sombres qui absorbent la chaleur et étanches à l’eau.
En été, dans nos villes, l’asphalte des trottoirs, l’enrobé des routes ou encore les façades foncées retiennent et emmagasinent la chaleur dans les bâtiments.
Apparaît alors une solution évidente : réfléchir l’énergie du soleil tel que cela est pratiqué de façon ancestrale dans certaines régions du monde.
Le rafraichissement de toiture permet d’obtenir des gains de température extrêmement conséquents. Durant les pics de chaleur estivaux, l’écart de température entre une toiture recouverte d’un revêtement traditionnel et le rafraichissement de toiture peut atteindre 40 °C.
Les bénéfices de la solution
sont perceptibles à l’échelle du bâtiment et de la ville :
Mais également à l’intérieur du bâtiment :
En résumé, l’étanchéité en rafraichissement de toiture constitue une approche économique :