Les grandes lignes de la charpente métallique


L’acier est un alliage métallique issu de la transformation de matières premières naturelles, le fer et le carbone. Il existe trois grandes familles d’aciers : les aciers non-alliés, les aciers faiblement alliés et les aciers fortement alliés. Les produits en acier utilisés en construction métallique présentent des caractéristiques mécaniques et physiques qui interviennent dans les calculs de résistance des matériaux. En neuf comme en réhabilitation, ce type d’ouvrage répond à des problématiques de charges, de résistance, de volumes et d’esthétisme.

Matériau de l’éco-construction indéfiniment recyclable, l’acier est présent dans toutes les typologies d’ouvrages des plus simples aux plus complexes : immeubles de bureaux, industries et logistiques, logements, réservoirs, lieux d’enseignement, équipements sportifs, culturels et de loisirs, gares et aéroports, ponts et passerelles. Basée sur la distribution des efforts, avec une précision millimétrée, la charpente métallique tient à une spécificité. Jamais isolée du reste de la construction, elle est perçue dans un ensemble qui intègre la structure de l’ouvrage en remplissant la fonction porteuse et de stabilité.

« L’acier est un matériau aux propriétés remarquables pour la construction. Il s’adapte à tous les volumes, permet une grande diversité architecturale et autorise, de par sa résistance, des dimensions et des portées exceptionnelles. »

L’acier est un matériau léger, très résistant (1 mm 2 peut supporter une charge de 46 kg pour l’acier S460) et homogène qui permet de limiter et de maîtriser les charges sur les structures existantes, de réduire le nombre et la section des poteaux, de franchir de grandes portées libres sans appui intermédiaire et sans gêne pour les réseaux, même au-delà de 150 mètres pour les plus importants, avec des hauteurs libres sous plafond pouvant aller jusqu’à 40 mètres. Capable de supporter des efforts alternés (maîtrise du risque sismique), l’acier possède aussi une grande capacité de déformation et une résistance mécanique élevée à la traction, la compression et le cisaillement. Incombustible, il résiste à de hautes températures et retrouve au refroidissement ses capacités et ses performances d’origine. La maîtrise du risque incendie (peinture intumescente, flocage, etc.) est assurée scientifiquement par simulations numériques, lesquelles permettent d’optimiser la conception structurelle du bâti dans un cadre réglementaire. Quant à la tenue à la corrosion, le degré de protection du matériau est défini au regard des conditions d’exposition atmosphérique, chimique ou en contact continu avec l’eau ou le sol.